Pierre-Marie Berruyer (1780-1816)

 Général de cavalerie

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Fils du général Jean-François Berruyer et de Catherine Pauline Capin, Pierre-Marie est né à Paris le 19 novembre 1780.

Il est pris à 15 ans comme aide de camp par son père le 9 octobre 1795 et nommé sous-lieutenant au 21e Dragons le 29. Il devient lieutenant le 8 octobre 1796, puis est employé à l’armée du Rhin de 1796 à 1799, où il devient capitaine au 11e dragons le 6 avril 1798. Il passe ensuite à l’armée d’Italie en 1800 et est aide de camp du général Berthier à Marengo le 14 juin 1800 (sur cette bataille : site 1, site 2, site 3).

Bataille de Marengo Bataille de Marengo

Il passe au 11e Hussards le 18 octobre 1800 puis passe à la division Watrin à Pozzolo le 25 décembre. Il devient chef d’escadron au 1er Dragons le 3 octobre 1803 puis major au 11e Dragon le 21 décembre 1805 en récompense de sa conduite distinguée durant les batailles d'Austerlitz, le 2 décembre (sur cette bataille : site 1, site 2, site 3).

Bataille d'Austerlitz

Il fait campagne en Prusse et en Pologne en 1806 et en 1807, puis va servir en Espagne en 1808 aux Dragons de la Garde Impériale, où il est chef d'escadron le 10 décembre 1808, promu par le Général Dejean (futur aide de camp de Napoléon à Waterloo). Il fit ensuite campagne en Allemagne comme colonel du 3e Dragons à partir du 2 août 1809 puis retourna en Espagne et au Portugal avec la célèbre division de Cavalerie Montbrun en 1810 et 1811.

Chevalier de l’Empire le 14 janvier 1811, il est un moment suspendu de ses fonctions pour voies de fait envers un commissaire des guerres le 16 septembre 1811, mais est peu après rétabli comme colonel au 2e chevau-légers-lanciers le 1er janvier 1812.

Il est ensuite envoyé en Russie, où il est blessé à l'épaule gauche par un biscaïen sous les murs de Moscou le 18 octobre 1812 (sur cette bataille : site 1, site 2). Une fois remis, il passe en Saxe en 1813 puis à la brigade Dommanget, division Roussel-d’Hurbal le 15 août 1813.

Incendie de Moscou

S'engage alors la Campagne de France ; il est nommé général de brigade le 18 janvier 1814 puis commandant d’armes à Soissons le 20 ; il participe avec le Général Rusca à la défense de la ville mais il doit l’évacuer après sa mort, le 14 février, et cesse ses fonctions le même jour. Le 26 février, il est traduit devant un conseil d’enquête sous l'inculpation d’avoir abandonné Soissons et d’avoir ainsi permis aux Alliés d’échapper à l’étreinte de Napoléon, mais est finalement mis hors de cause par ce conseil le 19 mars. A la Restauration, il est placé en position de non activité le 1er septembre 1814, mais est néanmoins fait chevalier de Saint-Louis, le 10 octobre.

Rallié à Napoléon lors des Cent jours, il commande une brigade de cavalerie légère au 4e corps de l’armée du Nord le 31 mai 1815 puis la 2e brigade de la 7e division de cavalerie (Maurin) du 4e Corps commandé par le général de division Maurice-Etienne Gérard. Il prend part à la bataille de Ligny (sur cette bataille : site 1, site 2, site 3, site 4) où il est grièvement blessé le 16 juin 1815, dans les prémices de la bataille de Waterloo (le 18 ; sur cette bataille : site 1, site 2). Il est alors mis en congés le 20.

Bataille de Ligny Bataille de Ligny

La seconde Restauration le remet en non activité le 1er août 1815.

Il meurt à Versailles, au domicile de Mme veuve de Monthyon, le 6 juillet 1816 des suites de ses blessures.

Son arbre patronymique est donc le suivant :

Le nom s’éteint donc pour la branche de Pierre-Marie

Vous pouvez consulter le détail de la généalogie ici.

 

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Cette page a été actualisée le 15/08/2006.

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